vendredi 11 mai 2007

Khara-Bataar / Introduction

Voici un extrait du roman (sans titre) en cours d'écriture, où l'on apprend ceci à propos d'un personnage ambigu, le "Chinois". Cela se passe durant la Belle Époque, avant la Première guerre mondiale :

Le Chinois bénéficie d'une très forte réputation dans le Paris des initiés. Au milieu de la folie spirite, fin de siècle et maçonnique, une rupture artistique et intellectuelle a fait tâche d’huile. Il en incarne la figure de référence, comme le pendant masculin d’une Blavatsky. Mais, le Chinois n’a fondé aucun club, aucune société, et ne prêche pas plus qu’il n’écrit. Il donne des consultations. Il établit donc un rapport direct et intime avec les membres de son cercle, ce qui renforce le poids des ses propos et leur influence au sein de la microsociété des « Sachants ».

Une histoire hallucinante circule, d’ailleurs. On le dit sans âge. Comme le Comte de Saint-Germain. Il traverse les époques et ne vieillit, ni ne meurt. Quand et où est-il né, personne ne le sait. Ce qui est dit en revanche, c’est qu’un privilège lui a été accordé il y a bien longtemps, par les puissances qui gouvernent ce monde : opulence et immortalité. Mais des règles drastiques doivent être observées en retour. De la mesure en toute chose, de la discrétion assurément, et un rôle de médiateur entre la Terre et le Ciel. Un informateur détaché des choses d’ici-bas, un facilitateur de parcours de temps à autre, ou un exécuteur des basses œuvres le cas échéant. Voilà : un homme de main des forces célestes.

A cet égard, on lui attribue le pire comme le meilleur. Peut-être est-il le propre inventeur de sa légende ? Qu’importe. La science qu’on lui prête est unique. Et elle est terriblement efficace.
Khara-Bataar, le feuilleton spécialement conçu pour Internet, et que vous pouvez lire sur ce blog, retrace les origines troubles de ce personnage.

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